Notre vie aux Philippines :

Notre vie aux Philippines :

Nous débarquons le 26 novembre 2013, mon épouse Inday, mon fils de cinq ans Joachim Eutrope et moi. Nous nous installons dans la maison avec la tante Sita et son mari l’oncle Sanito (originaire des îles Camotes). Ils ont gardé la maison pendant notre absence. Les vents à plus de 300 kilomètres à l’heure ont eu raison du toit qui est en lambeaux. Nous restons donc confinés dans les rares endroits abrités de la pluie. Mon épouse avait fait construire un petit sari sari (épicerie de village) en bordure de notre terrain afin de lui assurer quelques revenus. Ce sari sari n’a pas résisté à Yolanda non plus. Nous avons aussi la jeune cousine Janis (très belle jeune fille de 15 ans) avec nous car elle préfère vivre avec nous plutôt que dans la maison surpeuplée de ses parents. C’est un rayon de soleil dans la maison et elle nous est bien utile car elle remplace la grande sœur que Joachim a en France. Il est très heureux de la suivre quand elle va se promener dans son village. Avec elle il ne fait aucun caprice et il mange tout ce qu’elle lui donne, ce qui n’est pas du tout le cas avec ses parents. Il y a aussi Junior, un autre cousin de dix ans. Mais ma sweet love Angelica est aussi avec nous du matin au soir car l’école de Taroc n’a plus de toit. Elle a onze ans mais c’est toujours ma sweet love car c’est ma sweet love depuis qu’elle est bébé. Elle est née avec une grosse bosse sur la poitrine suite à une malformation cardiaque et grâce à Dieu et à Dominique Lemay qui l’a accueillie à Virlanie avec sa mère pendant trois mois on a réussi à la faire opérer du cœur à Manille quand elle avait cinq ans. Sans cette opération son espérance de vie était limitée à dix ans maximum. Et depuis le 3 décembre deux autres cousins d’une quinzaine d’années sont venus rejoindre la troupe. Eux aussi dorment maintenant chez nous. Ma femme me dit que c’est pour nous protéger des détrousseurs de maison. Ils dorment sur la terrasse et j’ai vu qu’il y avait un soundang (machette philippine) sous le lit. C’est la vie aux Philippines et ça ne me déplaît pas… par contre j’ai bien peur que les deux kilos de poissons que j’achète chaque matin ne vont plus suffire. Le menu de la journée est très simple : café au lait le matin (j’ai apporté le café introuvable à Leyte et les filtres, lait en poudre de Nouvelle Zélande) avec pain philippin (sucré) et parfois un boudboud (riz sucré dans une feuille de bananier), poisson (pêché de la neut coume n’on dit cheux nous autes) avec riz chaque midi et soupe chinoise ou nouilles chinoises pour dîner. Ce menu me convient tout à fait. Finis la margarine, la mayonnaise, les fromages et la charcuterie et j’ai cinq kilos à perdre…

 

La nuit sur le ferry Cebu-Ormoc

Nous avons également quelques animaux de compagnie. En dehors du chien dont je ne me soucie guère nous avons la chance d’avoir chez nous un toukou, le gros lézard gris qui fait entendre son cri strident chaque nuit. Je n’ai pas encore réussi à le voir mais je l’entends. Il est censé porter chance à la famille et je suis réellement très heureux d’avoir cet animal chez nous. Nous avons également pas mal de tikis (lézards gecko) sur les murs (nous en avons aussi dans notre maison en Charente maritime - des langrotes - mais là-bas ils restent à l’extérieur). Nous avons aussi régulièrement la visite d’un crapaud qui rentre parfois dans la maison ou se promène devant. Il y a également un pigeon que la tante a trouvé. Un abruti (hélas il y a aussi quelques abrutis dans les villages philippins) lui a coupé les ailes. Elle lui a donné à manger et depuis il a élu domicile chez nous. C’est la première fois au bout de 23 ans que je vois un pigeon aux Philippines. Et, à ma grande surprise, nous avons une petite troupe de moineaux perchés au sommet du toit, ils ont même construit un nid entre les poutrelles du toit. C’est un spectacle unique. C’est encore la première fois que je vois une troupe d’oiseaux dans un village car il n’en reste quasiment plus. Ils ont tous été mangés… Et puis la nuit nous avons la chance d’avoir encore toute une nuée de lucioles qui volent autour de l’arbre devant la maison. C’est un spectacle très apaisant et réjouissant de voir ces bestioles lumineuses voler et virevolter dans les airs pendant des heures. Je présume qu’elles passent la journée dans les branches de cet arbre. Cet arbre qui abrite d’ailleurs un autre personnage important de notre domaine, un magnifique agta (esprit). Je dis magnifique alors que je ne l’ai jamais vu mais je le présume. Mon épouse me l’a confirmé, nous avons bien un esprit dans notre arbre (la croyance dans les esprits dans les arbres est à la base des croyances animistes philippines). Je considère cela comme une chance. Comme je l’ai dit, il protège notre petit domaine. Il n’est pas le seul d’ailleurs. Des voisins ont rapporté à ma femme que quand des gens mal intentionnés passaient le seuil de notre terrain ils sentaient comme une force qui les bloque dans leurs mauvaises intentions. Ce n’est pas l’agta qui agit mais l’âme de ma belle-mère décédée prématurément l’année dernière et qui veille sur nous. Mais tout cela n’empêche pas que le reste de la famille a très peur. La tante Sita a dit que quand le petit sari sari sera remis en état elle préfère y dormir alors que je lui réservais une grande chambre dans la maison. Elle a peur que des malfaiteurs viennent nous tuer la nuit pour nous dévaliser car nous avons une maison de riche (même si je me situe en dessous du seuil de pauvreté en France) et cela peut attirer les voleurs. Depuis quelques jours des bruits courent à propos de dangereux brigands qui auraient profité de Yolanda pour s’échapper de la prison à Isabel ainsi qu’à Tacloban (à l’entrée du port de Pilar, aux îles Camotes, un immense panneau expose la photo de centaines d’évadés). Ils auraient déjà tué une famille de huit

personnes à Talisayan, à quatre kilomètres de chez nous. Maintenant nous dormons dans la maison alors que je préfère cent fois dormir sur la terrasse car j’aime bien avoir un peu d’air frais pour dormir. Chaque matin selon ma très ancienne habitude je vais à Taroc, à un kilomètre, le village de mon épouse, acheter le poisson du jour. Il vient d’être pêché, il sort du bateau. Il y a parfois du talo talo, c’est-à-dire de minuscules bébés poissons comme nos pibales que la tante Sita prépare comme il se doit avec des œufs. Parfois un pêcheur de Kayag ang passe nous proposer sa pêche. Avec sa petite pirogue il pêche juste en face de notre plage. Je lui ai acheté des crabes et des raies. Quand nous aurons l’électricité et donc un réfrigérateur en fonction j’irai au marché d’Ormoc où l’on trouve de nombreuses espèces de poissons, mollusques et coquillages. Quand la chambre d’hôtes sera en activité je tiens à ce que nos visiteurs découvrent tous ces délicieux poissons inconnus en Europe.

le gros problème actuellement est l’absence d’électricité. A Ormoc il n’y a plus de générateurs ou sinon à un prix prohibitif. J’ai pu acheter un générateur à Cebu en le commandant par téléphone (le téléphone cellulaire fonctionne) et le faisant livrer au port d’Ormoc car on connait un homme qui a travaillé autrefois sur le gros bateau de son oncle qui achetait de grosses machines chez ce marchand de Cebu. Ici tout se règle par relations et on connait toujours quelqu’un qui a fait ci ou qui a fait ça, pour chaque problème. C’est aussi une grande différence avec la France. Depuis j’ai donc voulu acheter un réfrigérateur car c’est pénible de boire de l’eau chaude en permanence. Evidemment les choses ne se passent jamais comme on l’aurait espéré. Grâce au thermomètre en bois que j’ai apporté de France je contrôle la température dans le réfrigérateur et j’ai constaté que la température ne baissait pas beaucoup. Ici on a eu jusqu’à 32 degrés (les jours de pluie sans soleil il fait 25° ou 27°, les autres jours habituels 30° avec des jours très chauds à 32°). En fait pour atteindre la température normale dans un réfrigérateur je pense que le générateur doit tourner jour et nuit, or, apparemment cela consomme pas mal d’essence et mon épouse, qui est plutôt économe, ne veut pas laisser le générateur fonctionner en permanence. C’est vrai que le jerrycan d’essence coûte 20 € et que ce jerrycan ne dure pas longtemps. Cela fait de l’électricité hors de prix. Ce matin, le lendemain de la mise en route du réfrigérateur la température intérieure est de 20° mais, heureusement celle du freezer est à 0°. On peut donc boire frais. Même s’il y avait eu l’électricité j’avais déjà prévu d’acheter un générateur car il y a un ou deux petits typhons par an et des coupures de courant (brown out) de temps à autre.

route bloquée : Un autre problème suite à Yolanda est qu’on ne peut plus accéder à la maison en voiture. Des cocotiers sont tombés dans le village et le chemin est barré. De surcroît il y a tellement de tas de bois partout que même en tronçonnant les cocotiers on ne passera pas. L’année dernière des dizaines de camions sont venus livrer le ciment et les matériaux. Dès que j’en ai les moyens j’espère construire un pont sur le nipa et nous aurons une route d’accès direct sans passer dans le village… Comme je le répète souvent à mon épouse : petit à petit l’oiseau fait son nid (j’ai bien retenu cette sentence chinoise que me disait mon ami Yaping).

Le village après Yolanda

une vie sans télévision : En fait mon gros problème est l’absence de télévision car il fait nuit à 18h00, on mange à 18h30 et ensuite on ne sait pas quoi faire. Ici je n’ai pas de guitare ni de piano et ça me manque cruellement. J’ai emporté un disque dur avec plus de 200 films en français mais il faudra acheter le poste de télévision auparavant et ce ne sera pas possible avant d’avoir au moins un toit sur la maison et l’électricité. Heureusement que j’ai également plus de 100 vidéos de chanteurs et musiciens de blues, country, rockabilly et zydéco dans l’ordinateur portable que j’ai acheté avant de partir. Et je me régale en regardant Albert King accompagné de Garry Moore à Hammersmi (Suède) nous livrer un « Stormy monday » exceptionnel. Je passe ensuite au fabuleux « Sweet home Chicago » en public de Buddy Guy et au tout aussi sublime « Everyday I have the blues » d’Eric Clapton à New York. Ça, c’est pour la guitare mais si j’ai envie de sax je me passe « Kidney stew ball » d’Eddie Vinson, « Shake rattle and roll » live à New Orleans par Fats Domino et son extraordinaire saxo baryton ou encore le boogie woogie (with a can of beer) de Dany Gatton . Je n’ai pas grand-chose en country mais j’ai quand même l’incontournable Hank Williams avec « Honky tonk blues » (mon chanteur préféré, un génie décédé en 1953), le « Wabash cannonball » de Roy Acuff et « Give my love to Rose » de Johnny Cash, histoire de verser une petite larme. Pour le cajun et zydéco j’ai le classique « Lâche pas la patate » de Jimmy Newman (quasiment le seul Cajun avec un nom anglais, auteur du standard « Sugar bee »), le délicieux « J’parle en cajun » par Albert Babin (un Acadien du Nouveau Brunswick) et évidemment mon chanteur préféré de zydéco Clifton Chénier et son Red hot Louisiana band en live chez Jay’s à Cankton-Louisiana (j’ai eu l’extrême chance de l’avoir vu en concert à Angoulême en 1977). Et quand je veux retrouver mon adolescence je visionne un petit Baby blue par Gene Vincent, Baby let’s play house par Vince Taylor, Match box par Carl Perkins avec Duane Eddy, Flying saucers rock n’ roll par Billy Lee Riley ou un Jerry Lee Lewis de derrière les fagots.

Ainsi va ma vie aux Philippines…

nous attendons aussi le plombier qui doit brancher l’eau et surtout installer les toilettes (nous avons acheté trois toilettes, trois lavabos et trois douches le lendemain de notre arrivée à Hilongos, à 60 km au sud). J’en ai assez d’aller faire mes besoins dans le nipa (je ne suis pas le seul…) où j’ai toujours l’appréhension de tomber sur un cobra. Il peut effectivement y en avoir puisqu’on en a tué un il y a vingt ans dans le soubassement de l’ancienne maison. Auparavant un python avait dévoré un cochon dans le village. Je ne pense plus qu’il en reste aujourd’hui, il y a trop de monde partout et ils ont été mangés également. Dès que la maison est terminée j’envisage de construire un mur au milieu du nipa, de rapporter des camions de terre et ainsi de doubler la surface de la plage. Le nipa sera alors à 30 mètres de la maison et on risquera moins de voir un serpent et on n’aura peut-être plus de moustiques.

vie des autochtones : En fait notre vie, bien qu’un peu difficile en ce moment est tout de même bien plus facile que celle des habitants du village qui vivent tous dans la plus grande des pauvretés avec tout ce qui en découle. Une jeune fille de 22 ans est devenue muette parce qu’elle est tombée sur la tête quand elle était enfant. Avant cette chute elle parlait mais on lui aurait « remis la tête en place » selon ce que raconte sa mère et cela a dû lui briser quelque chose dans le larynx et elle ne peut plus sortir un son. En France elle aurait été prise en charge à l’hôpital et opérée. Ici ses parents n’ont pas le moindre sou pour payer un médecin. Une autre jeune fille très handicapée mentale avec en plus la figure affreusement déformée s’est déjà fait engrosser deux fois par un sinistre individu qui l’a violée. Les services sociaux ont eu la bonne intelligence de lui faire ligaturer les trompes ce qui prouve que dans ce cas ils sont beaucoup plus intelligents que les services sociaux français qui considèrent, ces imbéciles (j’en parle savamment parce que je me suis occupé il y a trente ans d’une jeune fille SDF débile mentale), que ce serait une grave atteinte aux droits de l’homme. Des personnes âgées perdent la vue car elles n’ont pas les moyens de se faire opérer de la cataracte. Il y a aussi dans le village un homme âgé aveugle. Je le connais depuis vingt ans. Cet homme passe la journée à gratter le sable de la plage avec les mains pour remplir un sac qu’il porte ensuite sur la tête jusqu’à un chantier. On doit lui donner une poignée de cerises pour ce travail. Je pense qu’on lui donne le riz pour le repas. Il n’a même pas de tongs. Voilà la vie d’un handicapé philippin… Et l’extraordinaire croissance démographique n’arrangera pas les choses (voir mon livre « L’explosion démographique »). Chaque fin d’après-midi une femme très belle amène son bébé faire trempette dans la mer. Mon épouse l’a reconnue. Elles étaient dans la même classe il y a vingt ans. Aujourd’hui cette femme de 37 ans a déjà huit enfants…mais pas de mari… L’épouse du cousin germain de ma femme, Junimor, vient aussi d’accoucher il y a deux jours de son huitième enfant…

distribution de riz : Mon beau-père nous a donné cent kilos de riz provenant de nos rizières (nous avons la chance de posséder quatre petites rizières), alors on a donné 2 kg à chaque famille du village, ce qui n’est pas grand-chose. Je voulais donner 3 kg mais la chef de famille a pensé que c’était trop car on consomme beaucoup de riz chaque jour.

image049 dormir habillé : Nous vivons « à la philippine », ainsi nous dormons habillés. Cela peut étonner mais comme j’ai toujours vu tout le monde dormir habillé depuis que je viens ici c’est devenu naturel pour moi. Et cela permet de ne pas être piqué par les moustiques. Nous ne dormons pas dans une chambre car il n’y a plus de toit au-dessus. Nous avons récupéré un genre de matelas que nous installons sur la terrasse ou dans l’entrée avec une moustiquaire sous le petit morceau de toit encore là. C’est la première année où je me fais piquer par les moustiques. Je n’avais jamais vu de moustiques à Taroc mais cette année c’est une invasion. Ici je pense que lorsque les travaux de remblaiement seront terminés et que le nipa sera repoussé nous n’aurons peut-être plus de moustiques. Je précise que le fils dort avec nous évidemment. L’habitude française qui veut que le bébé dès sa sortie de la maternité dorme seul dans sa propre chambre est une aberration. Aliénor a dormi avec nous jusqu’à l’âge de six ans. Je dois dire que le plus étonnant est que les Philippins des villages prennent aussi leur douche habillés. Ils sont très propres et se savonnent abondamment mais avec leurs vêtements (Jean Reno aussi dans « Les visiteurs »). Il n’y a pas moyen de faire autrement car la douche est dehors devant tout le monde…

cuisine au feu de bois : Bien que la maison possède une pièce destinée à être une cuisine, l’oncle et la tante tiennent absolument à faire la cuisine dehors selon la tradition philippine. Je suis tout à fait d’accord avec eux. J’ai prévu une cuisine avec gazinière, four, micro-onde, réfrigérateur, placards et tout le tremblement comme en France mais j’ai aussi prévu un emplacement à l’extérieur. Dès mes premières années ici j’ai toujours vu mon épouse faire la cuisine dehors (étant l’ainée de la famille c’est elle qui faisait la cuisine pour toute la famille depuis l’âge de six ans), sur des tiges de cocotiers. Actuellement nous utilisons des morceaux de bois car il y en a beaucoup à récupérer suite au typhon mais quand il n’y aura plus de bois il faudra trouver quelqu’un pour grimper en haut des cocotiers couper les tiges fanées.

image051Le grand caldero philippin sur le feu de bois devant notre maison

il n’y a pas d’eau dans le village aussi les gens viennent remplir leurs jerrycans chez nous. Ils payent un peso par jerrycan. Notre domaine est donc ouvert, pas du tout comme les maisons de la plupart des occidentaux. À Albuera un Anglais a une maison avec trois étages entourée d’un mur de 4 mètres de haut surmonté de fils barbelés avec un grand panneau indiquant la présence de caméras de surveillance. Il s’est installé aux Philippines mais n’a aucun contact avec la population. C’est lui qui passe la tondeuse sur sa pelouse comme en Angleterre. L’un des ouvriers qui travaille sur notre toit nous a dit qu’il ne voulait plus travailler pour l’Anglais car il crie après eux toute la journée. La grande différence entre moi et tous ces gens c’est que je conserve ma maison en France et que même si je suis très heureux aux Philippines, je suis aussi très heureux dans mon pays. J’aime la France… Je suis de passage aux Philippines même si ce passage risque de durer un an et même beaucoup plus.

fourmis philippines : La fourmi (migas) est un animal extraordinaire doté d’une capacité à se reproduire absolument exceptionnelle. Jean-Henri Fabre, le père de l’entomologie, qui a passé sa vie à les observer en a tiré l’une de mes citations préférées : « Je ne crois pas en Dieu, je le vois ! ». La fourmi philippine a, elle, des capacités très supérieures à sa cousine française pour se faufiler partout. Il y en a plein la table au bout de cinq minutes. On peut en trouver sur le lit mais le plus extraordinaire c’est qu’elle parvient à pénétrer dans le réfrigérateur fermé. Elle arrive à passer entre les joints de la porte fermée… Il faut dire qu’elle est plus petite que la fourmi française mais c’est quand même sidérant … Elle a également une autre particularité, elle pique quand on l’a sur la peau.

Ainsi va la vie aux Philippines…

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