Lettre à Historia

Saint-Jean d’Angély 27 avril 2000
aux responsables de la revue Historia

Madame, Monsieur,

Suite à la lecture de votre dossier sur le Tibet je me permets de vous écrire afin de vous faire savoir mon étonnement et mon indignation. En effet, j’avais toujours pensé que votre revue était une publication sérieuse. Or, en donnant libre cours aux fantasmes des tibetomanes de service dont l’anti-communisme très primaire n’a d’égal que l’inculture, vous avez fait preuve d’une partialité que je qualifierai de coupable. Pour le lecteur de base qui n’a que peu de connaissances en histoire du Tibet, la lecture des différents articles incriminés l’amène à croire que le Tibet était un pays immense où régnait une opulence générale et où les gens vivaient en paix dans un petit paradis terrestre. Comme l’un des auteurs le mentionne, c’était le mythique Shangri-La. Au risque de vous décevoir permettez-moi de noircir quelque peu le tableau idyllique du Tibet d’avant la prétendue « invasion chinoise ». En fait jusqu’en 1958 plus de 95% des Tibétains étaient des serfs. Les grands seigneurs féodaux avaient droit de vie et de mort sur leurs serfs qui vivaient dans la misère la plus totale. Il suffit de regarder les photos de Lhassa de la première moitié du siècle où chacun peut voir les mendiants en haillons dormant dans les rues. Cela n’a rien d’étonnant et la situation n’était pas nettement meilleure dans les autres pays du tiers-monde. A l’époque seuls les fils de l’aristocratie tibétaine allaient à l’école. L’immense majorité de la population était donc analphabète.  Chaque famille était tenue d’envoyer un fils pour être lama dans un monastère. En réalité la plus grande partie des lamas l’était par force et d’ailleurs une grande partie de ces moines était occupée à des tâches subalternes. Ils étaient, en vérité, les serviteurs des lamas des couches supérieures. Personnellement je considère le fait qu’il y ait beaucoup moins de moines aujourd’hui dans les monastères comme un grand progrès. Les moines actuels ont choisi librement de l’être – Je ne parle pas des « moines tibétains » émigrés en occident, ceux-là ont bien compris l’intérêt du « bouddhisme-bizness » qui est une affaire très rentable – Je précise que ces dizaines de milliers de moines de la couche inférieure étaient, eux aussi, analphabètes. Curieusement, aujourd’hui les partisans du Dalaï lama  nous rebattent les oreilles avec des histoires de « droit de l’homme ». Quelle impudence !  La situation des Tibétains est encore très loin d’être satisfaisante. La Chine est encore un pays du tiers-monde et le Tibet est la province la plus pauvre du pays. Il y a donc encore beaucoup de travail à faire avant que le peuple tibétain puisse avoir une vie aisée et profiter de tout le confort matériel moderne  que nous connaissons. Néanmoins la vie des Tibétains a connu d’énormes améliorations. Le servage a été supprimé, n’en déplaise aux soi-disant défenseurs du peuple tibétain. L’enrôlement de force dans les lamaseries a, lui aussi, était aboli. Par contre la grande majorité des enfants est scolarisée, même si, et je suis le premier à le regretter, le chiffre de 100% n’est pas encore atteint. Je signale au passage que l’enseignement de l’école primaire se fait en tibétain, même si cela déplaît aux adorateurs occidentaux du Dalaï lama. Les enfants apprennent donc d’abord à écrire le tibétain. Ce n’est qu’au collège que les élèves se mettent à la langue chinoise. Ils deviennent donc bilingues. C’est ce qui se passe dans l’immense majorité des pays du monde où la langue nationale cohabite avec des langues régionales (sauf dans les démocraties occidentales où les langues régionales ont été victimes d’une éradication radicale à grande échelle sans que cela n’émeuve les apologistes des « droits de l’homme chez les autres »). Le bilinguisme n’est pas une régression mais un grand progrès. Beaucoup de peuples en sont exclus. Aux Philippines, pays que je connais particulièrement bien pour y avoir vécu, l’enseignement se fait dans la langue nationale dès la première année du primaire. Les langues régionales sont donc totalement exclues de l’enseignement, comme en France d’ailleurs. Et personne n’y trouve rien à redire.

     Je suis ethnologue de formation et je suis donc un défenseur acharné de toutes les identités culturelles, sans exclusion. Je suis donc un défenseur de la culture tibétaine. Je serais le premier à m’insurger si le gouvernement central chinois voulait supprimer l’enseignement de la culture tibétaine. Or, tout observateur impartial peut reconnaître que la culture tibétaine est non seulement préservée mais a connu un épanouissement sans précédent. Les Tibétains du temps du Dalaï lama ne savaient pas écrire leur langue. Actuellement, grâce au soutien du gouvernement, la littérature, la musique, le chant, le théâtre tibétains ont connu un très grand progrès même s’il est vrai que les Tibétains d’aujourd’hui s’ouvrent aussi sur le monde extérieur grâce à la télévision. Cela est considéré comme un progrès important par tous les gens honnêtes mais ne fait pas l’affaire de tous ceux qui voudraient parquer les Tibétains dans une réserve comme des animaux en voie d’extinction. Curieusement les soi-disant défenseurs les plus acharnés de la culture tibétaine sont les Américains.  Or chacun sait ce qu’il est advenu des indigènes américains.    La sinistre sentence du général Custer « un bon indien est un indien mort » est encore dans toutes les mémoires mais ne gêne pas le moins du monde les « donneurs de leçon » du Congrès américain. Je dois dire qu’après la télévision les Tibétains peuvent aussi maintenant « surfer sur le net » sans problème depuis qu’un câble de fibre optique enterré a été posé l’année dernière qui relie Lhassa au reste du monde. Et cette ouverture sur le monde de la société tibétaine n’est en rien un ethnocide et encore moins un génocide (les prétendus spécialistes du Tibet qui écrivent de telles infamies pourraient être poursuivis pour diffamation). En ce qui concerne l’histoire du Tibet, je conseille à tous ceux qui sont de bonne foi de se rendre à la Bibliothèque de France et de jeter un coup d’œil dans les anciens dictionnaires, comme je l’ai fait moi-même du temps de la Bibliothèque Nationale.   Dans les premiers dictionnaires du dix-huitième siècle la définition du mot Tibhet est déjà : province occidentale de l’empire chinois. Dans tous les dictionnaires des siècles suivants jusqu’à nos jours, le Tibet  est indiqué comme province   chinoise.                       Comment vos « spécialistes » du Tibet peuvent-ils expliquer cet état de fait ? Il faut également aller faire un tour au département des Cartes et Plans pour consulter les atlas des siècles passés. J’ai la chance de posséder un gros atlas de 1905 édité à Paris. Non seulement le Tibet y est incorporé au sein de la Chine mais il y est écrit : « le pouvoir spirituel y est exercé par le dalaï lama, chef du bouddhisme ; son intronisation doit, au préalable, être approuvée par l’empereur de Chine ». Cela me conduit à vous signaler, au cas où vous l’ignoriez, que le Dalaï lama actuel n’a pu être intronisé qu’après l’arrivée à Lhassa de l’envoyé du gouvernement nationaliste chinois. Etant donné la situation de guerre qui régnait à cette date le voyage de ce représentant du gouvernement chinois prit plusieurs mois, après avoir dû passer par l’Inde, pour rejoindre le Tibet. Cet épisode de la vie du Dalaï lama, très curieusement, est toujours occulté par ses biographes et tous ses adulateurs occidentaux. Pourtant c’est la pure vérité. C’est vérifiable par qui veut s’en donner la peine. Ce n’est pas le seul épisode de la vie de « sa sainteté » a avoir été passé sous silence. Son soutien au grand gourou de la secte japonaise Ahum est, lui aussi, occulté. Pourtant c’est grâce à la recommandation du Dalaï lama que la secte a pu obtenir des subventions qui lui ont permis par la suite de gazer le métro de Tokyo. Malheureusement pour les amis du Dalaï lama les photos restent. Il faut dire que le « saint homme » passe sa vie à s’exhiber sur les plateaux de télévision du monde entier (je veux dire des pays riches évidemment) et à fréquenter les « grands de ce monde » tant les hommes politiques que les stars d’Hollywood. Il a fêté son soixantième anniversaire en compagnie de Richard Gere et Tina Turner, pas avec les pauvres de Dharemsala et même pas avec son peuple.  Il se démène comme un beau diable pour être tantôt à Jérusalem, tantôt à Washington , tantôt au Parlement européen, avant d’aller assister à la cérémonie d’investiture du président taïwanais. Il semble doué du don d’ubiquité. Lui reste-t-il du temps pour la méditation ? A la différence du pape, lui aussi grand voyageur devant l’Eternel, le Dalaï lama a une très nette prédilection pour les pays les plus riches. Il faut dire que dans ces pays il ne manque pas de flatteurs ni de « cireurs de bottes » en tout genre qui s’aplatissent devant lui tout fiers de rencontrer la réincarnation du Bouddha et qui savent si bien caresser dans le sens du poil. Il faut dire également que les élucubrations de Lobsang Rampa ont laissé des traces dans les esprits même si par la suite on a appris que tous ses récits extraordinaires (qui m’ont marqué aussi dans ma jeunesse) n’étaient que le fruit de l’imagination débordante d’un Anglais et non pas la biographie réelle d’un moine tibétain.      En 1957 paraissait en occident un livre écrit par un médecin Tibétain, Tsewang Pemba, intitulé « Tibet ma patrie » (éditions Pierre Horay – Paris). J’ai la chance d’en posséder un exemplaire. Je ne résiste pas au plaisir de vous en citer quelques passages :  « Beaucoup de Tibétains souhaitaient voir leur pays évoluer, mais l’influence des moines et l’esprit conservateur de la masse empêchaient cet espoir de se réaliser…. Les Tibétains voient les Chinois faire ce qu’ils avaient toujours voulu faire. Ils assistent à la modernisation d’un Tibet qui s’ouvre peu à peu au monde extérieur. » et ailleurs « Les communistes ne se sont pas attaqués directement aux monastères tibétains. En fait, dans certaines régions, ils sont allés jusqu’à les soutenir matériellement et financièrement. Cette conduite, assurent-ils, est conforme à leur politique de tolérance religieuse. » Le Tibétain qui a écrit ces lignes en 1957 a vécu au Tibet jusqu’en 1949 date à laquelle il est parti faire ses études de médecine à Londres. Il était toujours resté en contact avec sa famille restée au Tibet. Il n’était en rien commandité par le gouvernement chinois. Il n’était pas communiste. Il était simplement un Tibétain ordinaire qui décrit honnêtement la réalité de son pays. Son livre est très instructif. Il décrit la réalité  du Tibet d’avant la rébellion de 1958. A cette période le Dalaï lama vivait en très bons termes avec le gouvernement chinois. Il était même vice-président de l’Assemblée consultative du peuple chinois, l’équivalent de notre Sénat. Il a même écrit à l’époque qu’il n’était pas opposé au marxisme. Evidemment ces « écrits de jeunesse » n’apparaissent pas dans ses biographies actuelles. On le voit encore sur des photos auprès de Mao Ze Dong, tout à fait souriant. Bref la situation du Tibet de 1951 jusqu’à l’exil du Dalaï lama est très différente de ce qu’en disent ceux qui ont sévi dans vos colonnes. La politique du parti communiste chinois était tout à fait pacifique et tolérante. Tsewang Pemba la décrit très justement dans son livre. La Chine s’était contentée de construire des routes, ce qui fit l’admiration des Tibétains, des écoles et des hôpitaux. Les seigneurs féodaux conservaient tous leurs privilèges. Par contre, effectivement, en 1958, le gouvernement chinois considéra que le moment était venu pour entreprendre quelques réformes au sein de la société tibétaine. On décida donc d’abolir le servage et l’esclavage et on voulut faire une réforme agraire en distribuant les terres aux paysans. C’est cette réforme que je qualifierai de démocratique qui déclencha la colère des grands seigneurs qui possédaient tout. Ce sont eux qui déclenchèrent la rébellion. Ce fut une révolte contre la réforme démocratique, pas une guerre de libération comme certains voudraient nous le faire croire aujourd’hui. L’armée chinoise réussit à vaincre militairement cette rébellion armée des propriétaires de serfs. Les grands seigneurs féodaux qui entouraient alors le Dalaï lama, devant leur incapacité à vaincre l’armée populaire de libération (nom de l’armée chinoise), convainquirent le Dalaï lama à les suivre dans leur exil. Certains témoignages de l’époque permettent de s’interroger sur la liberté de mouvement du Dalaï lama à ce moment. Il semblerait même qu’il aurait été « exilé» de force. Bien sûr, l’adoration dont il fut l’objet de la part des occidentaux qui étaient tous farouchement opposés au régime communiste chinois, lui firent oublier très vite ses écrits de jeunesse et ses accords passés avec les dirigeants chinois. Par la suite il eut la partie belle en raison de la folie dévastatrice des gardes rouges de la Révolution Culturelle. Ce sont eux, Tibétains pour la plupart et non pas Hans, qui se sont attaqués à la religion et ont détruit des temples. Ces horreurs perpétrées par les gardes rouges n’étaient pas propres au Tibet. Toute la Chine en a été victime. Cela n’a rien à voir avec la politique du gouvernement chinois lors de la « Libération pacifique du Tibet » approuvée alors par le Dalaï lama, pas plus qu’avec la politique actuelle de ce même gouvernement. La Révolution culturelle n’était pas une tentative de génocide de la part des Hans contre les Tibétains. C’était une aberration déplorable de la politique du parti communiste chinois menée par quelques individus qui avaient réussi à prendre les rênes du pouvoir  et qui se sont attaqués au pays tout entier. Tous les Chinois en ont souffert. Curieusement c’est à cette époque que le parti communiste chinois avait un grand nombre de sympathisants dans les pays occidentaux. Est-il nécessaire de faire remarquer que les plus virulents des sinophobes actuels étaient les défenseurs les plus acharnés de la Révolution Culturelle en mai 68 et après. Je ne citerai pas de noms… Depuis plus de vingt ans maintenant le gouvernement chinois emploie toutes ses forces pour développer le pays tant économiquement que socialement. La Chine devient un pays moderne où l’état de droit progresse de jour en jour. On ne passe pas du Moyen-âge à l’ère industrielle du jour au lendemain. C’est un travail de très longue haleine. Toute la Chine se transforme. Les provinces orientales ont connu un développement économique qui force l’admiration des anti-communistes les plus convaincus. Mais il est vrai que les provinces de l’ouest accusent un retard dans leur développement. Les dernières résolutions du gouvernement et de l’assemblée populaire insistent toutes sur la nécessité de s’attaquer en priorité au développement de toutes les provinces du centre et de l’ouest. Cette politique d’intensification du développement économique de ces régions intérieures et frontières se met actuellement en place. Cela devrait profiter au Tibet. Souhaitons-le car si les Tibétains ont besoin de conserver leur culture et leurs croyances religieuses, ils ont aussi le droit, comme tout être humain, au progrès. J’ai vécu parmi les pauvres du tiers-monde et je sais ce à quoi les hommes, quelle que soit leur ethnie, aspirent. Le progrès social et économique n’est en rien incompatible avec la préservation de la culture. Tous ceux qui veulent absolument s’opposer au développement et à la modernisation du Tibet, malgré toutes leurs belles paroles, n’aiment pas les Tibétains. Tout ce qu’ils recherchent c’est à s’opposer systématiquement au gouvernement chinois parce qu’il est dirigé par un parti communiste quoiqu’il fasse.  Ils en viennent à falsifier l’Histoire. Ce que je regrette c’est qu’Historia leur ait offert ses pages pour déverser leur venin. Tous ces soi-disant spécialistes du Tibet ne sont en fait que des spécialistes de la propagande occidentale anti-chinoise. Le Dalaï lama est devenu un homme politique. Il n’a plus rien à voir d’un Bouddha vivant recherchant la voix de la sagesse. Il complote, il se vend, il oublie ce pour quoi il a été intronisé. Ses adulateurs vont jusqu’à dire (je l’ai entendu à la radio) qu’il peut choisir sa « réincarnation » avant sa mort, chez l’un de ses sujets. Autrement dit, il peut se réincarner avant que d’être mort. N’est-ce pas miraculeux ? C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec la rocambolesque histoire du choix de la réincarnation du dernier Panchen lama. Les moines qui étaient chargés de le rechercher avaient trouvé, après cinq années de recherche, un garçon qui répondait aux critères de sélection (oracles, visions sur le lac, etc…). Mais le Dalaï lama s’était mis en tête de désigner lui même le nouveau Panchen. Grâce aux merveilles du téléphone il s’est acoquiné avec l’un des moines et il a déclaré qu’il avait découvert le nouveau Panchen. Seulement, dans leur précipitation à vouloir à tout prix imposer le choix autoritaire du Dalaï lama, ses acolytes mélangèrent calendrier tibétain et calendrier moderne tant et si bien que finalement la « réincarnation » choisie par le Dalaï lama était née avant la mort du dernier Panchen lama. Evidemment, même avec les miracles opérés par les grands « maîtres » du bouddhisme, une âme ne peut pas se réincarner avant d’avoir quitter le corps qu’elle habite. Aujourd’hui, dans les médias occidentaux, ce malheureux enfant « réincarnation » du Panchen lama, est décrit comme le « plus jeune prisonnier politique du monde ». Et les partisans français du Dalaï lama affirment dans les médias que les Dalai lama ont toujours désigné les successeurs des Panchen lama, ce qui est un grossier mensonge. Mais ces gens ne sont pas à un mensonge près. Tout ce qui peut nuire au développement de la Chine en général et du Tibet en particulier leur est bon. Ainsi ils affirment sans aucune gêne que des centaines de milliers de « colons » hans ont été envoyés pour coloniser le Tibet. Ils ne disent pas de quoi vivent ces colons. Elèvent-ils, eux aussi des moutons et des yacks ? Ont-ils construit des dizaines de milliers d’usines pour pouvoir avoir un emploi ? Tout cela n’est qu’élucubrations. Le haut plateau tibétain est dans l’incapacité matérielle d’accueillir des centaines de milliers de « colons ». On se demande bien ce qu’ils pourraient faire dans ces immensités hostiles. Mais cela passe sans problème dans la presse occidentale… J’aurais encore de quoi écrire des pages sur l’histoire du Tibet et surtout sur les tribulations du Dalaï lama mais je commence à être un peu fatigué, aussi permettez-moi d’arrêter là ma lettre. Je ne sais pas si je vous aurais convaincus, il y a longtemps que je ne cherche plus à convaincre qui que ce soit, mais j’aime la justice et la vérité plus que tout. L’avenir du peuple tibétain m’intéresse énormément et, hélas, je crois que le Dalaï lama et tous ceux qui le soutiennent en occident, ne font que lui nuire. Depuis des décennies le gouvernement chinois lui a proposé de rentrer à Lhassa pour s’occuper de la religion de son peuple à la seule condition qu’il ne parle plus d’indépendance du Tibet. Hélas il a pris goût à la vie occidentale et à la politique. Ce n’est pas une preuve de sagesse, permettez-moi de le dire. En espérant seulement avoir pu vous intéresser quelque peu, permettez-moi de vous présenter, chère Madame, cher Monsieur, mes plus sincères salutations.

Jean-Michel Hermans

Lien:  http://www.senat.fr/ga/ga77/ga7718.html

         http://www.senat.fr/ga/ga77/ga77_mono.html

         http://lejournal.euskalherria.com/idatzia/20080325/art208130.php

         http://french.peopledaily.com.cn/31966/93578/index.html

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